Le lâcher-prise des institutions

La formation-action avec ATD Quart-Monde a interrogé, voire bousculé, les professionnels et leur posture institutionnelle. Elle a permis de dégager quelques pistes de réflexion et d’action.

Pourquoi lâcher-prise?

En parallèle à l’offre institutionnelle de participation, des volontés d’expression citoyenne émergent, dépassant souvent le cadre participatif proposé. Le croisement des savoirs et des pratiques et le community organizing nous aident à questionner la juste posture des professionnels et la place des institutions dans le cadre des conseils citoyens.
Le lâcher-prise des institutions est une condition sine qua non pour démocratiser la vie publique.
Les élus, les techniciens se présentent comme représentant l’intérêt commun, sur la base d’une légitimité descendante. La légitimité ascendante a du mal à se frayer un chemin.

Quelques pistes

– Sortir d’une relation exclusivement financeurs /financés ; être plus dans un partage sur le fond ; aller plus loin dans la coproduction.
– Assurer une meilleure cohérence des différents services publics qui travaillent avec les associations.
– Admettre que l’on ne connait pas les besoins, les attentes, les représentations des uns et des autres.
– Ne pas aller trop vite et rester humble.
– Faire une formation pour comprendre ce qu’est la pauvreté.

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La participation de ceux que l'on entend le moins

Une vingtaine de professionnels des institutions publiques et des associations se sont formés avec des militants ATD par le croisement des savoirs et des pratiques afin d’identifier les conditions à mettre en œuvre pour garantir la participation de ceux que l’on entend le moins au sein des conseils citoyens.

Territoire spécifique : Bretagne et Pays de la Loire

Action réalisée par : RésO Villes

2015

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