Agir pour la société, en lien avec des valeurs humanistes…
L’une des premières raisons évoquées nait d’une forte motivation à se sentir utile pour la société et agir pour les autres sur le territoire : « ne pas être passif », « dynamiser le quartier », « améliorer le vivre-ensemble », « montrer que l’on se sent concerné, que l’on peut faire quelque chose ».
Ce besoin de se sentir utile et d’agir de façon concrète, très prégnant chez les jeunes rencontrés, fait écho à des valeurs humaines fortes que l’on peut également retrouver quelles que soient les tranches d’âges considérées : « participer à un monde plus solidaire », « donner du sens à son quotidien », « être en accord avec ses valeurs », « poursuivre un idéal ».
… sans s’oublier pour autant
Au-delà de cet intérêt général pour la dimension sociale, il n’en demeure pas moins que les jeunes interviewés ont également des raisons d’agir liées à des motivations plus personnelles. En effet, en pleine construction de leur avenir et de leur identité, ils ont bien compris que, s’il pouvait être utile à la société, leur engagement bénévole pouvait également leur apporter une satisfaction personnelle et être utile pour eux-mêmes.
Mais qui dit motivation personnelle ne dit pas nécessairement individualisme. Ainsi, cet engagement leur permet-il de faire des rencontres, dans des champs d’action variés, et d’enrichir leur réseau, essentiel à leur évolution et à la suite de leur parcours professionnel. L’engagement associatif, par la rencontre et l’échange, donne à de nombreux jeunes l’occasion de vivre une expérience enrichissante, de « vivre un kif », auquel ils ne s’attendaient sans doute pas initialement.
Enfin, parfois pointée du doigt de manière négative ou décrite dans les médias comme une génération narcissique ne vivant qu’à travers le prisme des réseaux sociaux, la jeunesse d’aujourd’hui a à cœur de changer son image et de casser les représentations que les autres peuvent avoir à son égard : « Grâce à notre engagement, on peut aussi faire comprendre qu’on n’est pas que des sauvages ! ».
À bon entendeur…